FRFS021

II Dimanche de Pâques ou de la Miséricorde

La foi, la vie, l’église 

Huit jours plus tard, …. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » 1l y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre. Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom. Jn 20,26-29

Ils étaient fidèles à écouter l’enseignement des Apôtres et à vivre en communion fraternelle, à rompre le pain et à participer aux prières. La crainte de Dieu était dans tous les cœurs ; beaucoup de prodiges et de signes s’accomplissaient par les Apôtres. Tous ceux qui étaient devenus croyants vivaient ensemble, et ils mettaient tout en commun ; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous selon les besoins de chacun. Chaque jour, d’un seul cœur, ils allaient fidèlement au Temple, ils rompaient le pain dans leurs maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité. Ils louaient Dieu et trouvaient un bon accueil auprès de tout le peuple. Ac 2,42-47

Aujourd’hui les Actes des Apôtres nous décrivent l’église primitive, celle qui s’est formée à Jérusalem tout de suite après la Pentecôte. Cette communauté était composée d’un petit nombre de fidèles mais sa durée a été très courte à cause des persécutions et de la diaspora qui ont comporté la dispersion des premiers chrétiens. Malgré sa courte durée, elle représente néanmoins l’église idéale, et c’est dans cette première communauté chrétienne que l’église de tout temps et de tout lieu se reflète continuellement afin de ne pas perdre ses valeurs primitives. Cette petite réalité ecclésiale contient tout : l’écoute des enseignements apostoliques, l’union fraternelle, la prière et l’eucharistie ensemble, le partage des biens, les repas consommés dans la joie et la simplicité de cœur, la louange, la joie et l’estime de tout le peuple. Elle est parfaite. Au fil du temps, l’église s’est agrandie, le nombre de ses fidèles a augmenté, elle est devenue un grand fleuve qui coule lentement et de façon majestueuse entre les événements de l’histoire, mais elle a quelque peu perdu la pureté qu’elle avait à sa source quand elle reluisait au soleil et jouait avec le gravillon de la montagne. Toutefois, ces valeurs originales qu’on a un peu perdu, on peut les retrouver dans les communautés locales et dans la famille qui représente l’église domestique. Le dimanche les familles de nos enfants mariés se retrouvent chez nous après la messe, l’on se met à table ensemble et l’on mange après avoir béni le repas, les petits enfants s’ébattent joyeusement, nous nous racontons les événements de la semaine, en nous aidant et en nous donnant des conseils les uns aux autres : c’est alors que nous revivons l’esprit de l’église primitive décrite dans les Actes des Apôtres. C’est beau de découvrir à nouveau combien ces habitudes sont précieuses ; nous sommes content de constater que le nombre de fin de semaine dispersifs a énormément baissé. Aujourd’hui, les familles qui choisissent de passer ainsi le jour consacré au Seigneur, sont de plus en plus nombreuses.

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